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Le Plateau de Valensole

La plupart des visiteurs et voyageurs de Haute Provence n’ont guère l’occasion de traverser le plateau de Valensole ou mieux d’y séjourner. « Désolé…  La prochaine fois, peut être ? Mais, là vraiment… On n’a pas le temps ». A quelques kilomètres des parkings bondés  des gorges du Verdon, et de Moustiers, le plateau de Valensole continue ainsi à vivre au rythme des moissons, du soleil et du mistral…

L’idéal pour découvrir cette terra incognita est de se perdre à vélo sur les multiples petites routes et chemins qui sillonnent le plateau… Ne vous réjouissez pas trop vite, si la partie nord-est est relativement plane, l’altitude du « plateau » varie de 350 mètres à 770 mètres. La partie la plus vallonnée, au sud-ouest, est sillonnée de petites vallées et de ravins, témoins de l’érosion importante sur ces terrain essentiellement constitués de poudingues : des galets faiblement liés, déposés par les  glaciers voilà quelques millions d’années quand l’ancêtre de l’homme, un peu long à la détente, se tenait à peine debout…

L’attraction principale du plateau de Valensole est, bien sûr, la lavande, ou plutôt le lavandin que l’on récolte vers la mi-juillet.  Impossible de résister à l’envie de prendre une photo au soleil couchant d’une ligne de lavandes qui semble s’étirer jusqu’à la montagne toute proche. Lavandes et champs de blé piqués de coquelicot et de chicorées sauvages, ont depuis peu, de  nouveaux voisins : les tournesols, relativement peu gourmands en eau et en azote. Les villages eux, au fond des vallons, protégés par une haie d’arbres,  se cachent du mistral. Ne disait-on pas :

                       Mistral, parlement et Durance

                       Sont les trois fléaux de Provence

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